Sa Majesté des mouches

Notre précédent spectacle racontait l'histoire de la Commune de Paris, l'utopie concrète, l'archétype du collectif. Nous avons interrogé l'Histoire,  cherché des échos dans nos révoltes d'aujourd'hui et questionné nos espoirs communs . Mais le collectif, on le sait, peut aussi mener aux pires violences.

Nous nous emparons donc de Sa Majesté des Mouches de William Golding, pour parler de l'évolution de l'utopie vers la dystopie, de la construction d'un groupe et des ses dérives tyranniques.

Nous invitons le public à un grand jeu médiatisé, “Sa Majesté”, grand jeu qui met en autarcie des personnes sur une île. Ici, ce ne sont pas les enfants comme dans le livre mais des participant•es. Seul•es, sans savoir pourquoi iels sont là, iels vont devoir faire société, survivre, s’entraider, chasser, se tuer. Sous l'œil observateur des spectateur·ices.

Nous voulons traiter des dérives de la société du spectacle et de son impact dans la réalité, de l'organisation sociale, du pouvoir et des masculinités. De la possibilité d'une nouvelle relation à la nature, au vivre ensemble et du périlleux équilibre entre individu et communauté.

Nous voulons questionner toute cette violence.